JUSTICE
Violences en Centrafrique : les auteurs du crime de masse recherchés
Le gouvernement centrafricain a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête suite à l’attaque meurtrière qui a coûté la vie à une dizaine de personnes la semaine dernière dans le nord-ouest du pays. L’information a été communiquée lors du point de presse hebdomadaire du porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou.
- Justice

Crédit Photo : AFP
Faustin Archange-Touadera
L’attaque, survenue mardi dernier dans le village de Nzorro, situé dans la préfecture de Lim-Pendé, a été attribuée à des hommes armés appartenant au groupe rebelle des 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation). Une semaine après les faits, Maxime Balalou, également ministre de la Communication, a fermement condamné cette violence, la qualifiant d’« acte barbare ». Il a assuré que les responsables seraient identifiés et traduits en justice. « Une enquête judiciaire est déjà en cours, et les forces de gendarmerie ont entamé les investigations sur le terrain. Nous ne pouvons tolérer que des innocents continuent d’être tués en toute impunité. Si certains veulent accéder au pouvoir, cela doit se faire par des moyens démocratiques, et non par la violence contre la population civile », a déclaré le ministre.
Il a également réaffirmé la détermination du gouvernement à lutter contre ces exactions. « Quelles que soient les circonstances, les instigateurs de ces crimes finiront par répondre de leurs actes devant la justice », a-t-il insisté, ajoutant qu’une délégation avait été envoyée sur place pour apporter un soutien aux familles des victimes.
LSI AFRICA
Commentaires
Vous souhaitez pouvoir ajouter un commentaire à l'article Violences en Centrafrique : les auteurs du crime de masse recherchés, ou faire profiter de votre expérience avec les internautes, ajoutez votre commentaire il sera mis en ligne après validation par notre équipe
Votre commentaire a bien été prise en compte, notre équipe vous envoi un mail de confirmation une fois mis en ligne.
Votre commentaire est en attente de modération. Voir votre commentaire