Centrafrique : plus de 7 000 déplacés à Bozoum après une attaque rebelle

L’attaque, survenue le 25 décembre sur le chantier minier de Garo, situé à environ 30 km de Bozoum, a coûté la vie à une dizaine de civils. Selon des témoignages recueillis sur place, les rebelles du groupe 3R, connus pour leurs exactions répétées contre les populations civiles, continuent de renforcer leur présence dans les environs, aggravant la situation sécuritaire.

M. Gervais Nguérékane a tiré la sonnette d’alarme face à l’urgence humanitaire : « La situation de ces sinistrés est catastrophique. J’appelle les organisations humanitaires à leur apporter de l’aide et le gouvernement à déployer des militaires dans cette localité afin de sécuriser les civils. »

Les déplacés, qui ont trouvé refuge dans des conditions précaires à Bozoum, manquent de tout : nourriture, abris, soins médicaux et eau potable. Les autorités locales et les organisations humanitaires sont sollicitées pour répondre à cette crise, mais les moyens disponibles restent insuffisants face à l’ampleur des besoins. Les observateurs locaux craignent une augmentation du nombre de déplacés dans les jours à venir, alors que les rebelles du groupe 3R continuent de terroriser les villages voisins. La communauté internationale est également appelée à soutenir les efforts humanitaires et sécuritaires pour stabiliser la région d’Ouham-Pendé, en proie à une insécurité grandissante.