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Construction d’un chemin de fer: le Kenya sollicite les Émirats après le retrait de la Chine

Le Kenya a entamé des discussions avec les Émirats arabes unis afin de décrocher le financement nécessaire à l'achèvement d'un chemin de fer régional, a déclaré le président William Ruto, après que la Chine a supprimé le financement de l'infrastructure du projet.

Crédit Photo : KR
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Le chemin de fer reliant le port kényan de Mombasa à des voisins enclavés, dans le cadre de l'initiative chinoise Belt and Road, s'est terminé dans la vallée du Rift en 2019, à 468 kilomètres (290 miles) de la frontière avec l'Ouganda, après que Pékin a retiré son soutien. "Nous explorons un accord de partenariat avec les Émirats arabes unis pour étendre le chemin de fer à écartement standard afin de relier le Kenya, l'Ouganda et le Soudan du Sud", a déclaré M. Ruto sur X mardi en fin de journée, après avoir rencontré des responsables des Émirats arabes unis à Abou Dhabi. Les deux parties réaliseront une étude de faisabilité sur l'extension du chemin de fer, a-t-il ajouté, "en raison de sa capacité à favoriser l'intégration régionale et à promouvoir le commerce".

M. Ruto, qui a pris ses fonctions en septembre 2022, a cherché à resserrer les liens avec les Émirats arabes unis. Le Kenya est également en train de finaliser un prêt commercial de 1,5 milliard de dollars accordé par les Émirats arabes unis à des fins de soutien budgétaire. Le pays d'Afrique de l'Est et les Émirats arabes unis ont signé mardi un accord de partenariat économique global visant à accroître les volumes d'échanges en supprimant les barrières, en simplifiant les procédures douanières et en encourageant les investissements.

"Le Kenya sera certainement une porte d'entrée pour l'Afrique de l'Est", a déclaré mardi à Reuters Thani Al Zeyoudi, ministre du commerce des Émirats arabes unis. Les échanges commerciaux entre le Kenya et les Émirats arabes unis ont plus que doublé au cours de la dernière décennie, selon le bureau de M. Ruto. Les Émirats arabes unis sont le sixième marché d'exportation du Kenya et sa deuxième source d'importation.  La valeur des échanges s'élevait à 445 milliards de shillings (3,44 milliards de dollars) en 2023. Les EAU achètent des produits agricoles, tandis que le Kenya reçoit des produits pétroliers, des machines et des produits chimiques.

L'Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC) et l'Emirates National Oil Company des Émirats arabes unis font partie des trois entreprises du Golfe choisies par le gouvernement de M. Ruto en 2023 pour approvisionner le Kenya en pétrole à des conditions de crédit plus longues, dans le cadre d'un changement de système d'appel d'offres ouvert.

LSI AFRICA avec Reuters

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