Tanger : la meilleure nation africaine et arabe défie le Brésil en match amical

Le parcours des Lions de l’Atlas lors du mondial 2022 a suscité joie et émotion sur tous les continents. Historique, magique, exceptionnel, que de superlatifs pour décrire un parcours à la hauteur des ambitions des dirigeants du football marocain ! Samedi, à partir de 22h, c’est dans un Grand Stade de Tanger à guichet fermé que sera donné le coup d’envoi de cette rencontre, qui constitue non seulement un rendez-vous sportif exceptionnel, mais aussi, et surtout, une marque de reconnaissance envers le football marocain. A la tête d’un royaume de plus de 37 millions d’habitants, le Roi Mohammed VI a personnellement sonné depuis plusieurs années l’ère de la révolution dans le football marocain.

Un accent significatif a été mis ces dernières années sur la formation à tous les étages au niveau du sport en général et du football en particulier, pour les filles et garçons du pays. Toute la chaîne de la formation a connu une professionnalisation au point de ne plus rien envier désormais aux nations dites « grandes nations du football ». Médecins sportifs, arbitres, entraîneurs, joueurs, dirigeants, tous les maillons de la chaîne du succès rivalisent désormais avec les standards internationaux. La fédération royale marocaine de football, présidée par M. Fouzi Lekjaa, a fondamentalement été la cheville ouvrière de ce succès en épousant les ambitions du Roi du Maroc pour le football local. Tout est parti d’une annonce faite en 2008 par le souverain marocain, qui goûtait peu les différentes contre-performances des sélections nationales. Une enveloppe de 13 millions d’euros a donc été consacrée à la construction de l’académie Mohammed VI. Quinze années plus tard, le Maroc est devenu la plus grande nation de football du continent et sa fédération, la plus puissante. 

Des talents marocains…

En parvenant à se hisser en demi-finales de la coupe du monde 2022 au Qatar avec un jeune sélectionneur marocain, le Royaume du Maroc a envoyé un message retentissant aux nations africaines qui, depuis l’ère des indépendances, confient leurs destins aux entraîneurs occidentaux. Samedi, c’est donc le sélectionneur Marocain, Walid Regragui qui sera à la tête des Lions pour ce match de prestige face à la Selečao. Autre signe de la bonne santé du football marocain, sur les 30 joueurs retenus par le technicien marocain, 11 sont issus de la formation marocaine, seulement 5 ont été formés en France, 4 au Pays-Bas, 4 en Espagne, 1 en Italie et 1 en Allemagne. 

Le Maroc a désormais un nouveau statut, fruit de la longue, difficile et coûteuse marche vers l’excellence en matière de football. Samedi, la rencontre face au Brésil sera une fête. La fête de l’investissement pour la jeunesse marocaine, la fête de la formation, la fête des colossaux investissements faits dans les infrastructures sportives à travers la nation par le Royaume. Pour ce match à guichet fermé, les hôtels de la ville affichent complet.

Walid Regragui pourra compter samedi sur son effectif. Les cadres sont présents : Ziyech, Bounou, Saiss, Boufal, Mazraoui, Hakimi, sans oublier le marseillais Ounahi. En face, le nouveau patron de la sélection auriverde, Ramon Menezes, doit faire avec quelques absences. Les parisiens Neymar et Marquinhos, blessés, ne sont pas de la partie, tout comme Richarlison. En revanche, la nouvelle coqueluche du public brésilien, Vinicius Jr va répondre présent, tout comme ses coéquipiers Eder Militao, Rodrygo, ou encore, le mancunien Casemiro.