SOMMET
Sommet de la CEDEAO : le départ du trio Mali-Niger-Burkina au cœur des discussions
La 66ème session ordinaire de l’Autorité des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’ouvre ce dimanche sous la présidence du président nigérian Bola Tinubu. Les dirigeants ouest-africains se réuniront pour examiner les rapports du Conseil des ministres et aborder des questions cruciales liées à la sécurité régionale et à l’intégration économique de la sous-région.
- Politique
Les tensions avec le trio Niger-Mali-Burkina Faso au centre des discussions
L’un des principaux points à l’ordre du jour sera la situation politique et diplomatique avec les trois États gouvernés par des juntes militaires — le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Ces pays ont annoncé leur retrait de la CEDEAO, une décision qui devrait prendre effet en janvier 2025. Lors du précédent sommet, le président Bola Tinubu avait nommé le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye en tant que médiateur entre la CEDEAO et ces trois États. Le rapport de médiation du président sénégalais sera présenté lors de cette session. Toutefois, le timing de l’annonce par le général malien Assimi Goïta, que les citoyens de la CEDEAO n’auront plus besoin de visas pour entrer et sortir de l’espace de la Confédération des États du Sahel (AES), étonné plus d'un au sein de la CEDEAO.
Sécurité régionale : un défi persistant
La sécurité reste une priorité majeure pour les dirigeants ouest-africains, alors que la sous-région continue de faire face à une recrudescence des attaques terroristes, particulièrement dans les trois pays dirigés par des putschistes proches de Moscou. Ces défis sécuritaires nécessitent une coordination renforcée entre les États membres de la CEDEAO, même au-delà des différends politiques.
Questions économiques et commerciales en débat
Outre les enjeux sécuritaires, les questions économiques et d’intégration régionale seront également au cœur des discussions. Les chefs d’État devraient se pencher sur le paiement de la taxe communautaire par les États membres et la mise en œuvre du programme de libéralisation du commerce de la CEDEAO. Ce programme vise à promouvoir la libre circulation des biens, des personnes et des services à travers la région.
Ce sommet marque une étape importante dans la quête d’une stabilité politique, économique et sécuritaire pour l’Afrique de l’Ouest. Les décisions qui y seront prises pourraient avoir un impact significatif sur l’avenir de la coopération régionale dans un contexte de tensions croissantes.
Amir Chègun
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