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ATTAQUE

Le Bénin frappé par une nouvelle attaque terroriste, 13 morts

Le Bénin a été frappé par une attaque meurtrière, qui a coûté la vie à 13 soldats. L'incident s'est produit à Karimama, une ville située au nord-est du Bénin, dans le département de l'Alibori, près de la frontière avec le Niger. 

Crédit Photo : PRB
Crédit Photo : PRB

Le président Patrice Talon, et le chef d’état-major des forces armées béninoises, le général Fructueux Gbaguidi.

Selon les premières informations fournies par les autorités locales, sous couvert d'anonymat, l'attaque a eu lieu le 25 juillet, lorsque des individus armés, soupçonnés d'appartenir à un groupe jihadiste opérant dans la région, ont pris pour cible, le parc W. Le premier bilan non officiel fait état de treize soldats béninois tués. L'attaque a été revendiquée ce vendredi en fin d'après-midi par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans. (JNIM) Le gouvernement béninois n’a pas encore officiellement communiqué sur l’incident. 

Le Bénin, longtemps considéré comme un havre de paix en Afrique de l'Ouest, fait face à une menace croissante des groupes terroristes qui sévissent dans la région du Sahel. Des groupes tels qu'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et l'État islamique au Grand Sahara (EIGS) étendent progressivement leurs activités vers les pays côtiers, y compris le Bénin, le Togo et la Côte d'Ivoire.

Selon une source proche de l’état-major des Forces armées béninoises, qui requiert l’anonymat, cette attaque souligne la nécessité pour le Bénin de renforcer ses capacités en matière de sécurité et de renseignement pour prévenir de telles tragédies à l'avenir. Là même source, rappelle également l'importance de la coopération sous-régionale, régionale et internationale dans la lutte contre le terrorisme. Notons que cette attaque intervient seulement 5 jours après qu’une centaine de combattants affiliés à Al-Qaida, en provenance du Burkina Faso, ont attaqué un poste avancé de l’armée togolaise dans le nord du pays. 

Le nom du par « W » vient de la forme que prend le fleuve Niger, tout au nord. Dans sa partie béninoise, ces 7 000 km2 de nature constituent une zone sauvage dont les terroristes peuvent tirer profit et qui est donc surveillée par l'armée.

LSI AFRICA

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