Entre tensions et désaccords, Ramaphosa face à Trump le 21 mai à Washington

Dans un communiqué publié mercredi soir, la présidence sud-africaine a précisé que les deux chefs d’État aborderont des questions d’intérêt bilatéral, régional et mondial. Cette visite, présentée comme une opportunité de “réinitialiser” les relations stratégiques entre les deux pays, intervient alors que les liens diplomatiques se sont nettement refroidis depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier.

La Maison Blanche a récemment suspendu son aide financière à l’Afrique du Sud en réaction à une réforme controversée sur l’expropriation des terres, ainsi qu’à la décision de Pretoria de saisir la Cour internationale de justice pour dénoncer les actes d’Israël à Gaza. De plus, l’octroi du statut de réfugié à 49 Sud-Africains blancs, que Washington considère comme victimes de discriminations raciales, a suscité l’ire de Pretoria. Le gouvernement sud-africain a réfuté toute forme de persécution raciale et a qualifié cette décision d’“erreur d’appréciation” de la part des autorités américaines.

Dans ce climat tendu, la rencontre Ramaphosa-Trump revêt une importance particulière pour l’avenir des relations entre les deux puissances.